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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 05:21
Nucléaire: l'Iran poursuivra son programme malgré les sanctions
Nucléaire: l'Iran poursuivra son programme malgré les sanctions
20:42 19/05/2010
© AFP/ Behrouz Mehri
DOUCHANBE, 19 mai - RIA Novosti

L'Iran poursuivra son programme nucléaire malgré les sanctions de l'Onu, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki, participant à la 37e réunion ministérielle de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) à Douchanbe.

"L'Iran ne prend pas ces sanctions au sérieux", a-t-il indiqué devant les journalistes.

Et d'ajouter que les nations cherchant à imposer des sanctions étaient minoritaires.

Evoquant la construction de la centrale nucléaire à Bouchehr, le ministre a exprimé la certitude que "la Russie achèverait ce chantier conformément aux ententes enregistrées".

Par ailleurs, M.Mottaki a rappelé l'offre iranienne d'échanger du combustible nucléaire à l'étranger et l'initiative irano-turco-brésilienne en ce sens.

La proposition irano-turco-brésilienne prévoit l'échange en Turquie de 1.200 kilos d'uranium iranien faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kilos de combustible enrichi à 20% fourni par les grandes puissances et destiné au réacteur de recherche nucléaire à finalité médicale de Téhéran.

Un nouveau projet de sanctions pénalise l'Iran pour son programme nucléaire, notamment sa politique d'enrichissement d'uranium. Le pays est soupçonné malgré ses dénégations de chercher à se doter de l'arme nucléaire et est déjà sous le coup de cinq résolutions de l'Onu condamnant sa politique nucléaire, dont trois assorties de sanctions.

Le nouveau projet vise notamment à restreindre les ventes d'armes à l'Iran et les investissements iraniens à l'étranger, en donnant des moyens de contrôle accrus à la communauté internationale.

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 22:31

 

 

 

Pour aschkel.info etlessakele

 

billet benillouche

BILLET D’HUMEUR : ETAT TERRORISTE

Par Jacques BENILLOUCHE


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            Certains Etats admettent difficilement d’être traités d’Etat terroriste alors que cette qualification leur est attribuée quand ils s’adonnent à l’une des pratiques comme la torture, les attentats, le kidnapping et les exécutions hors procès. L’Iran entre dans cette définition qui a d’ailleurs été confirmée par un rapport du Département d’Etat américain précisant qu’il reste « l’Etat terroriste le plus actif du monde. »

            L’Iran a intégré le terrorisme dans la stratégie globale et directe de l’Etat. Depuis les évènements de février 1979, la gamme des actes couvrant les enlèvements, les assassinats, les prises d’otages, les attentats suicides et les attentats à la bombe, est devenue la principale caractéristique d’un pays qui continue d’agir dans l’indulgence générale des pays occidentaux. Le kidnapping de Clotilde Reiss et le chantage qui l’a accompagné confirment que l’Iran se comporte comme un vrai Etat criminel qui abuse des protections diplomatiques mais qui n’est soumis à aucunes représailles. Pour sauvegarder la vie d’otages, on dialogue et on négocie avec lui en acceptant toujours ses conditions parce que la vie d’un être humain reste primordiale.

            Les circonvolutions verbales sont gênantes lorsqu’elles sont entourées de coïncidences malheureuses. L’ingénieur iranien Majid Kakavand a été libéré et renvoyé dans son pays alors qu’il était réclamé par les Etats-Unis qui l’accusent d’avoir acheté du matériel électronique destiné à des industries nucléaires iraniennes. De même, Ali Vakili Rad, l’assassin de l’ancien premier ministre Chapour Bakhtiar, est rentré en Iran avec tous les honneurs réservés aux héros.

            Bien sûr, la France nie tout lien avec la libération de Clotilde Reiss mais la concomitance des faits laisse douter de la crédibilité de la position française. Devant le tollé, il semble qu’on ait fait appel à un ancien directeur des services de renseignements pour tenter de justifier un échange de haut niveau sous prétexte que la jeune universitaire  représentait une prise importante. L’honneur de la France est ainsi sauf. « Elle a travaillé au profit de la France pour collecter des informations qui étaient de nature de politique intérieure et d'autres qui étaient sur la prolifération nucléaire. Elle est immatriculée à la DGSE » a confirmé l’ancien chef des espions pour venir au secours des autorités françaises. Il était chargé de minimiser l’attitude déshonorante du gouvernement français dictée sous l’emprise d’un chantage ignoble.

            Le ton est donné. Les Tribunaux occidentaux seront dorénavant désarmés puisqu’il suffira de kidnapper un pauvre touriste pour que les assassins, les terroristes et les criminels se voient attribuer une immunité totale à bon compte. La démocratie est parfois une arme à double tranchant. L’Iran, lui, continue à être sollicité et épargné au nom d’une paix qui doit être préservée ou d’un intérêt économique visible.    

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 09:57

 

 

Nous remettons en ligne cet article sur la demande de Sébastien, article qui avait été publié le 11/03/2010

http://www.aschkel.info/article-la-menace-du-nucleaire-par-alain-rodier-46520408.html

 

 

Retrouvez tous les articles sur la menace iranienne en cliquant sur l'icône

logo menace iranienne

LA MENACE DU NUCLÉAIRE IRANIEN
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Alain Rodier
10-03-2010

Tous les services de renseignement de la planète cherchent à connaître l'état d'avancement du programme nucléaire militaire iranien. Un National Intelligence Estimate (NIE) américain, paru en 2008, avait prétendu que l'effort iranien dans ce domaine avait cessé en 2003. De nombreux experts - dont ceux du CF2R - avaient mis en doute les conclusions de ce rapport qui semblaient avoir été dictées, à l'époque, par la volonté politique de ne pas envenimer les choses.

Début 2010, les faits démontrent que les Iraniens n'ont jamais arrêté leur programme nucléaire à des fins militaires. Par contre, ils auraient rencontré de nombreuses difficultés qui auraient considérablement ralenti le processus. Ainsi, si l'Iran a installé 3 000 centrifugeuses en 2007 à Natanz, les 8 700 unités opérationnelles sur ce site début 2010 semblent rencontrer de nombreuses difficultés techniques[1]. Si certains de ces problèmes avaient une cause naturelle, les services secrets israéliens ont largement participé à ces retards en neutralisant quelques scientifiques[2] et, surtout, en démontrant aux savants étrangers qu'il n'était pas de leur intérêt de collaborer avec Téhéran, que ce fusse au prix de juteuses rémunérations. De plus, les trafiquants et fournisseurs en tout genre, qui pouvaient éventuellement apporter à l'Iran les produits nécessaires au bon développement de son programme nucléaire, ont été découragés de prendre toute initiative intempestive. Une exception notable toutefois : la Corée du Nord, qui continue d'envoyer en Iran matériels et scientifiques, particulièrement sur le site de Khojir, une zone militaire ultra protégée de 120 km2 située à une trentaine de kilomètres au sud-est de Téhéran.

Il n'en reste pas moins que les scientifiques iraniens travaillant au sein du Field of Expansion and Deployment of Advanced Technologie (FEDAT) devraient pouvoir présenter un engin atomique expérimental avant la fin de l'année.

A ce propos, il a beaucoup été question du site nucléaire secret enterré de Fordoo (secret jusqu'en septembre 2009), situé près de la ville de Qom. Il est intéressant de remarquer que les infrastructures construites à grands frais sont trop petites pour produire régulièrement du combustible nucléaire civil, mais sont suffisantes pour obtenir de l'uranium hautement enrichi à destination militaire ! Toutefois, une bombe de laboratoire, si était réalisée, aurait la taille d'un camion de moyen tonnage. Le problème va donc ensuite consister à la miniaturiser afin de pouvoir l'adapter sur la tête d'un missile. Cela devrait prendre de deux à quatre ans. Il faut également que la tête militaire soit suffisamment « durcie » pour résister aux fortes températures, aux vibrations et aux contre-mesures de l'adversaire.

Enfin, et c'est peut-être le plus grave, la mise au point de charges explosives classiques, qui permettent de précipiter deux demi-sphères métalliques de matières fissiles l'une contre l'autre et de déclencher ainsi la réaction en chaîne qui constitue l'explosion atomique, semble être aujourd'hui maîtrisée par les ingénieurs iraniens. Sachant qu'il faut 428 kilos d'uranium enrichi à 3,5% pour construire une arme nucléaire et que l'Iran en possède environ deux tonnes début 2010, il est logique d'en déduire que Téhéran dispose d'assez de matière pour réaliser quatre bombes.

Il est donc raisonnable de penser que Téhéran pourrait être doté des premières armes opérationnelles en 2013-2014. Celles-ci pourraient être montées sur des missiles balistiques Sejil-2 qui ont une portée de 2 500 kilomètres. Il ne fait aucun doute que ces missiles ne sont destinés qu'à des frappes « stratégiques » mettant en œuvre des armes nucléaires, car ils ne sont pas dotés de systèmes de guidage terminal, ce qui implique une imprécision de plus de 5 kilomètres. Un autre missile, d'une portée de 4 000 kilomètres, serait à l'étude avec la coopération des Nord-coréens. Paris, Berlin, Moscou, etc. seraient alors à portée des mollahs !

 

 

Image
Kamran Daneshjou, ministre  iranien des Sciences et de la Technologie,
qui supervise le programme nucléaire civil  de Téhéran.

 

 

Le programme nucléaire civil iranien est actuellement placé sous la houlette du ministre des Sciences, de la Recherche et de la Technologie Kamran Daneshjou. En fait, le vrai responsable scientifique est le directeur du FEDAT, Mohsen Fakhrizadeh Mahabadi, qui enseigne également à l'université Imam Hussein à Téhéran. Ce chercheur ne peut plus quitter l'Iran car il est jugé comme trop sensible par les autorités qui craignent qu'il soit enlevé ou qu'il fasse défection. Il rend également des comptes au ministère de la Défense et de la logistique des forces armées et surtout, aux pasdarans qui supervisent de fait toutes les recherches militaires sensibles.



  • [1] Il est prévu à terme que le complexe de Natanz accueille 50 000 centrifugeuses.
  • [2] Le professeur en physique nucléaire Massoud Ali Mohammadi était assassiné le 12 janvier 2010. Nul ne sait si c'est le Mossad qui est à la base de cette opération. En effet, il est aussi possible que les autorités iraniennes craignaient qu'il ne fasse défection. Elles auraient alors décidé de mener une action à double but : l'empêcher de partir et accuser Israël de ce crime.
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    17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 20:33

     

     

     

     

    A lire >>>Nucléaire : l’Iran va continuer à enrichir l’uranium à 20%

     

     

    La décision prise lundi matin à Téhéran entre Mahmoud Ahmadinejad, le Premier ministre turc Erdogan et le président brésilien Da Silva ne semble pas émouvoir outre mesure l’Onu qui prétend être toujours aussi déterminé à voter de nouvelles sanctions contre Téhéran. Rappelons qu’au cours de cette réunion, les trois chefs d’Etat ont annoncé leur intention de signer prochainement un accord sur l’enrichissement de l’uranium iranien en Turquie. Une mesure qui permettrait, une fois de plus, à l’Iran d’échapper aux sanctions que compte lui imposer la communauté international pour le développement de son programme nucléaire. 

    Les experts consultés sur la question ont estimé que les engagements pris par l’Iran n’étaient pas très crédibles. Et l’intervention du chef du gouvernement turc et du président brésilien, qui affirment avoir établi de nouvelles bases pour un accord, ne suscite pas l’enthousiasme à New York. 

    Selon un diplomate occidental, il serait trop tard pour changer quoi que ce soit à la décision de l’Onu et on ne peut donc apparemment plus rien faire pour empêcher l’application de ces nouvelles sanctions. Il a souligné que cela faisait des années que les dirigeants iraniens narguaient les grandes puissances occidentales. Une seule possibilité subsisterait d’après lui, à savoir que les délégués pourraient peut-être accepter de suspendre, pour une durée limitée, la publication de la nouvelle résolution. 

    D’après des sources provenant du siège des Nations unies, les débats sur la question seraient sur le point de s’achever et les cinq Etats membres permanents s’apprêteraient à annoncer la teneur des nouvelles sanctions.


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    17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 17:20

     

     

    Nucléaire : l’Iran va continuer à enrichir l’uranium à 20%

    CICAD - Coordination Intercommunautaire contre l’Antisémitisme et la Diffamation

    lundi 17 mai 2010

     

    http://www.cicad.ch/


     
    L’Iran va continuer à enrichir l’uranium à 20% a déclaré, selon l’agence Irna, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast après la signature d’un accord entre l’Iran, la Turquie et le Brésil sur une proposition d’échange de combustible en Turquie. Les ministres des Affaires étrangères iranien, brésilien et turc ont signé ce lundi à Téhéran un accord sur un projet d’échange d’uranium iranien faiblement enrichi contre du combustible hautement enrichi en Turquie. L’accord a été signé en présence des présidents iranien et brésilien Mahmoud Abbas et Lula, ainsi que du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.

    « Dans le cadre de cet accord, la Turquie sera le lieu pour stocker l’uranium faiblement enrichi iranien », a déclaré chef de la diplomatie iranienne Ramin Mehmanparast aux journalistes. « Nous allons informer dans la semaine l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de cet accord. La quantité de l’échange est de 1200 kg » d’uranium enrichi iranien à 3,5%, a-t-il ajouté. Et l’AIEA doit informer le groupe de Vienne (Etats-Unis, Russie, France), qui avait négocié en novembre dernier un échange de combustible avec l’Iran, de cette proposition, a ajouté le ministre des Affaires étrangères iranien.

    A l’époque, le groupe de Vienne avait proposé que l’Iran envoie son uranium faiblement enrichi en Russie pour obtenir du combustible hautement enrichi fabriqué en France. Ce que le régime iranien avait refusé. « Nous espérons que l’autre partie acceptera cette proposition », a déclaré lundi Ramin Mehmanparast. Si c’est le cas, l’Iran enverra d’ici un mois son uranium en Turquie.

    Si Israël estime que « les Iraniens ont manipulé la Turquie et le Brésil », la Turquie, de son côté, juge que cet accord signe l’abandon des sanctions de la communauté internationale contre l’Iran. « Cet accord doit être considéré comme positif. Aujourd’hui, il n’y a plus besoin de sanctions », a déclaré le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu. Il « montre que le temps est toujours à la diplomatie et la négociation », a déclaré le chef de la diplomatie brésilienne Celso Amorim, cité par l’agence officielle Irna.

    L’Iran a commencé à faire de l’enrichissement à hauteur de 20% le 9 février dernier, une décision qui a été condamnée par les grandes puissances.

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    16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 10:35

    pa

     

    Exclusif pour Aschkel et Lessakele.


    Libération de Clotilde Reiss :

    Les marchandages honteux.


    Alors que l'Elysée annonce l'arrive en France dans la journée de Clotilde Reiss en provenance d'Iran, après transfert par Dubai, -connu pour être la plaque tournante des trafics en tout genre avec l'Iran-, l'affaire diplomatique et idéologique semble prendre fin.

    Pourtant, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait dit dès le début qu'il n'y avait aucune "preuve" d'une quelconque participation à des activités d'espionnage lors des manifestations, accréditant ainsi implicitement la thèse d'un complot possible contre le régime iranien, caution facilitant la répression. Mais Nicolas Sarkozy avait évoqué en décembre dernier la perspective d'un marchandage où Clotilde Reiss serait un instrument de pression :

    "Clotilde Reiss a 22 ans, n'a jamais été une espionne. J'apprécie ce que vient de dire M. Ahmadinejad qui vient donc de déclarer que si elle est retenue, c'est de la faute des dirigeants français et non pas de ce qu'elle a fait."

    On peut dès lors s'étonner de la respectabilité accordée à un régime qui par ses chantages agressifs et illégaux parvient à faire plier les démocraties occidentales.

     

    Le but de l'arrestation : une extorsion de fond ?

    On se souvient des images pathétiques de la jeune lectrice de l'Université d'Isfahan lors de la parodie d'interrogatoires devant le "Tribunal révolutionnaire islamique" le 8 août 2009, au moment où la répression s'abattait sur les opposants.

    article_clotilde.jpg

    Arrêtée le 1er juillet 2009, enfermée, puis finalement "libérée" sous caution avec restriction de déplacement le 16 août, Clotilde Reiss se voyait accusée d'avoir transmis des notes à l'attaché scientifique de l'Ambassade de France à propos des manifestations des 15, 16 et 17 juin 2009, notes qui ne pouvaient qu'attester de la violence de la répression.

    Il a fallu attendre le paiement d'une amende - pour un délit qui n'a pas été prouvé -, en clair d'une extorsion de fonds (plus de 250 000 euros) pour que la libération ait eu lieu.

     

    Faciliter la libération de Vakili Rad ?

    Très tôt, le "deal" aurait porté sur la libération de Ali Vakili Rad, assassin en 1991 de Chahpour Bakhtiyar, ancien ministre du Shah d'Iran, en détention à perpétuité - assortie d'une peine de sûreté de 18 ans se finissant en 2012-, qui avait déposé une demande de libération conditionnelle - sur laquelle se prononcera le 18 mai le Tribunal d'application des peines de Paris.

    ali-vakili-rad-236x300.jpg

    Le 22 septembre 2009, Ahmadinejad avait mentionné la libération de détenus iraniens en France comme condition facilitant la libération de Reiss : un chantage inacceptable qui ne suscita alors que des réactions pusillanimes de la diplomatie française : ce qui revenait moralement à mettre sur un même plan la jeune lectrice française et un assassin dont le meurtre était commandité par le régime théocratique iranien.

    L'intérêt pour le cas "Vakili Rad" laisse pourtant perplexe : il s'agit là du volet politique et idéologique de la manoeuvre :

    -humilier l'adversaire (Vakili Rad est condamné à la perpétuité),

    -saper le système juridique occidentale ainsi que l'indépendance de la justice face au politique),

    -gagner sur le même plan que Kaddhafi (libération d'Al Megrahi responsable de l'attentat de Lockerbie -270 morts-, toujours en vie alors qu'on lui donnait en août 2009, disait-on 3 mois à vivre..)

    -et inverser les postulats idéologiques en faisant du criminel un détenu politique.

     

    La surprenante médiation sénégalaise.

    Les déclarations des hommes politiques française suite à l'annonce de la libérationde Clotilde Reiss reprennent en coeur les mêmes propos lénifiants sur l'intense activité diplomatique française, et Bernard Kouchner assurait qu'il n'y aurait eu aucune contrepartie... Ce qui ne manque pas d'étonner au regard de la durée de la résidence surveillée d'une personne présentée comme "innoncente".

    Alors où est la faille ?

    Contre toute attente et en opposition avec la version officielle, la Présidence sénégalaise revendique en même temps la paternité de l'accord sur la libération de Clotilde Reiss.

    "Le Président de la République du Senegal, Abdoulaye Wade, Président en exercice de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), se réjouit ce samedi 15 mai 2010 de la libération par Téhéran de l'universitaire française, Clotilde Reiss."

    Entamée dès septembre 2009, d'après ce même communiqué, ces échanges diplomatiques auraient abouti à informer Claude Guéant du résultat :

    "Le président Wade précise même les détails de la libération: Les autorités iraniennes contacteront le mercredi 12 mai dans la matinée l'ambassadeur de France à Téhéran pour confirmer cette décision et la mettre en oeuvre. Clotilde Reiss sera officiellement libre dans la période du 15 au 16 mai 2010 et pourra rentrer en France."

    Quels sont alors les termes d'une telle négociation justifiant la participation sénégalaise ?

     

    La piste du nucléaire iranien.

    L'analyse de cette proximité avec l'Iran passe sans doute par Pekin et son satellite Pyong Yang.

    En effet, on se rappelle que le chantier de la "Statue de la renaissance africaine" de style néo-soviétique a été mené par des ouvriers nords-coréens.

    Plus intéressant encore, le fait que la société d'exploration et d'exploitation minière Uramin Inc, rachetée en 2007 par Areva suite à une OPA, et propriété à 55% depuis 2008 de la CGNPG chinoise (China Guangdong Nuclear Power Company).

    uranium_mining.jpg

    Les gisements d'uranium située dans la région de Kédouggou au Sénégal représentent en effet un enjeu stratégique considérable, à l'heure où les centrales nucléaires en activité dans le monde fonctionnent sur les réserves stratégiques (le minerai extrait ne couvrant pas la demande). L'Iran vient elle-même de signer un accord avec le dictateur Mugabe du Zimbabwe lui assurant l'approvisionnement en minerai d'uranium à enrichir.

    Le regard se tourne donc à nouveau vers les activités nucléaires avérées - mais non reconnues officiellement par les chancelleries -.


    Le deal : la libération de Majid Kakavand contre Clotilde Reiss.

    Les propos d'Ahmadinejad de septembre dernier ne porte donc pas sur Vakili Rad, mais sur un autre détenu iranien en France, Majid Kakavand dont le retour en Iran le 7 mai 2010 fait suite à la décision de la Chambre de l’instruction de la Cour d’Appel de Paris (en date du 5 mai 2010) de rejeter la demande d’extradition de l'ingénieur iranien vers les Etats-Unis.

    Ce dernier a acheté entre 2006 et 2008, via une société basée en Malaisie, du matériel électronique américain dont l'importation vers l'Iran était interdite en raison de l'embargo visant la vente de produits à "double usage". Ces équipements étaient destinés à améliorer la précision et la fiabilité des missiles iraniens de provenance nord-coréenne.

    un-missile-iranien-shahab-3-a-capacite-nucleaire_110.jpg

    Le "shahab 3" est un missile balistique capable de porter une charge nucléaire.

    Ces missiles sont potentiellement porteurs de têtes nucléaires et peuvent d'ores et déjà atteindre mettre l'Europe orientale et méditerranéenne sous menace balistique iranienne.

    Arrêté le 20 mars 2009 à Roissy Charles de Gaulle, soit peu de temps avant l'arrestation de Clotilde Reiss, Majid Kakavand était sous la menace d'une demande d'extradition en provenance des Etats-Unis.


    De sombres perspectives.

    Dans le contexte politique international, la mise en accusation de l'ingénieur iranien aurait conforté l'urgence de mesures contre le régime iranien.

    Plus que l'indépendance relative de la justice française dans cette affaire, c'est tout l'édifice diplomatique qui se voit à nouveau effrité : le chantage valant mieux que la négociation, on est en droit de se demander si cela ne révèle pas simplement l'accord implicite des chancelleries occidentales à l'hégémonie d'un Iran nucléaire sur le Proche-Orient et ses plus de 70% de réserves pétrolières mondiales ?

     

    (c) par Sacha Bergheim pour Aschkel et Lessakele.



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    16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 00:32

    En voici un qui se pose de bonnes questions....

     

    Une réponse palestinienne à Ahmadinijad: Questions de stratégie

    par Walid Salem

    mideastweb

    Pour moi, en tant que Palestinien engagé de façon responsable depuis 31 ans, y compris 5 années passées en prison en tant que prisonnier politique, il est très difficile de continuer comme si rien ne s'était passé en entendant le président d'un Etat islamique  revenir aux slogans des années 60 et 70 qui réclamaient l'élimination d'Israël. A cette époque, c'étaient les slogans des mouvements arabes nationalistes, ainsi que des organisations palestiniennes marxistes. Aujourd'hui, ces slogans sont devenus de la propagande politique islamiste mise au goût du jour par les Iraniens et par différents mouvements politiques qui utilisent l'islam comme leur idéologie annoncée.

    Les dangers de pareils slogans ne tiennent pas seulement à leur rôle d'incitation, mais aussi au fait qu'ils expriment une absence de vision stratégique sur une question liée également à l'après désengagement en Palestine, à savoir: comment aborder la "question juive" dans les contextes israélo-palestinien et israélo-arabe/musulman?

    Le premier point à examiner à cet égard est la "question juive" elle-même. Nous, au Moyen-Orient, nous posons-nous cette question? A l'exception d'un livre écrit il y a quelques années par un journaliste libanais, Joseph Samahah, je n'ai pas vu d'autre texte arabe qui reconnaisse qu'il existe une "question juive," non seulement comme problème européen, mais aussi comme un problème pour les Arabes/musulmans.

    Le deuxième point découle du premier. Si la question juive est reconnue, alors, il faut en discuter. Et il faut poser très franchement certaines questions. Les droits des Juifs ont-ils été garantis à travers les siècles dans les pays arabes et musulmans? Si la réponse est oui, alors pourquoi les Juifs de ces pays ont-ils choisi d'émigrer en Israël? Ne s'agissait-il que de propagande sioniste ? Et si la seule propagande sioniste les a poussés à émigrer en Israël, alors pourquoi une fraction au moins des Juifs israéliens originaires des pays arabes et musulmans adoptent-ils des positions de droite à l'égard des Palestiniens et des Arabes ? De plus, qu'est ce que les pays arabes et musulmans ont fait pour maintenir de bonnes relations avec ces Juifs une fois ceux-ci émigrés en Israël? Ces questions appellent des réponses honnêtes, et si nous continuons à justifier nos omissions, il en résultera une détérioration encore plus grande dans les relations entre Israël et les Palestiniens, et plus généralement, entre Israël et le Moyen-Orient.

    Le troisième point concerne la stratégie vis-à-vis d'Israël. Ahmadinejad et les autres de son espèce pensent-ils que ce genre de propagande aide les Palestiniens? Pensent-ils aider Israël à s'intégrer au Moyen-Orient? Ou bien cette attitude ne fait-elle que renforcer ces tendances qui appellent Israël à faire partie de l'Occident et à se déconnecter des liens avec l'Orient et de la culture orientale, sauf les rapports d'hégémonie et de domination? Ces déclarations aident-elles à apporter la paix au Moyen-Orient ou davantage de haine, de violence, et de prolifération de l'arme nucléaire? Ahmadinejad espère-t-il utiliser ces armes pour éliminer Israël? Bien plus, se rend-il compte qu'une réaction israélienne pourrait provoquer l'élimination de l'Iran et probablement d'autres pays du Moyen-Orient? Pourquoi alimenter une dynamique de militarisation et de prolifération des armes de destruction massive, et non une dynamique de paix? De quelle sorte de stratégie s'agit-il? Et qu'est-ce qu'elle dit sur nos dirigeants?

    Le quatrième point concerne notre rôle dans la résolution de la "question juive". Bien sûr, le problème est né en grande partie créé en Europe, mais puisque l'Etat juif a été créé au Moyen-Orient, il nous incombe de répondre à la question : allons-nous accepter le défi qui consiste à intégrer Israël dans cette région? Ou bien voulons-nous créer d'autres problèmes pour la simple raison que nous ne portons pas de responsabilité dans la naissance du problème? Même si la création d'Israël n'est pas de notre responsabilité directe, il existe malgré tout une responsabilité humanitaire globale qui nous oblige à trouver une solution au problème des Juifs plutôt que de traiter les souffrances créées par la création d'Israël en faisant du mal au peuple juif! Ce sont des questions auxquelles n'a pas pensé Ahmadinejad à cause de l'aveuglement de sa stratégie, incapable de voir l'humain de l'autre côté.

    Le cinquième point est de se demander si ces actions reflètent bien l'Islam. Est-ce cet islam tolérant que connaît le citoyen ordinaire, est-ce cet islam qui reconnaît "l'Autre"? Est-ce cet islam qui défend l'égalité des droits sans distinction de religion, de sexe ou de couleur de peau ? Ces idéologies aveugles n'ont rien à voir avec l'Islam. Elles ne font que créer l'opposé de ce que demande l'Islam: elles créent la haine des différences religieuses et, partant, les guerres de religion.

    Sur tous ces points, il faut appeler les musulmans modérés à faire entendre leur voix. Les musulmans modérés doivent crier fort, vociférer même, contre ces stratégies aveugles. Ils doivent réclamer à leur place un débat réel et intensif autour de la question juive et de la position d'Israël au Moyen-Orient. Sans un tel débat, profond et fructueux, jamais le conflit israélo-palestinien ne sera complètement résolu.

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    12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 04:57

     

     

    Pour : www.aschkel.info et http://lessakele.over-blog.fr


    Benilou 

    billet benillouche

    BILLET D’HUMEUR : N’EST PAS HITLER QUI VEUT

    Par Jacques BENILLOUCHE

     

          Au lendemain de la commémoration, le 8 mai, de la fin de la deuxième Guerre Mondiale et soixante cinq ans après la victoire contre nazisme, les commentaires vont bon train sur la capacité des hommes à assimiler les leçons de l’Histoire au point de la voir bégayer parfois. Alors les analystes font des comparaisons pour soupeser les enseignements des faits mais il est trop facile de vouloir comparer Ahmadinejad à Hitler sous prétexte que les deux personnages ont fait de leur volonté d’éradiquer le peuple juif leur fond de commerce. Il n’y a en fait aucun point commun qui puisse être soulevé entre deux dirigeants qui relèvent plutôt, chacun à sa manière, de la médecine.

          Hitler détenait le pouvoir absolu et n’avait ni organisation et ni autorité suprême pour le contrôler ou pour le critiquer. Il régnait en maitre, sans partage, sur des troupes à sa dévotion. Ahmadinejad est, quant à lui, un pantin qui donne l’impression d’avoir un pouvoir mais qui est en fait articulé par des fils tenus par les puissants membres religieux du Conseil des Gardiens de la Constitution. Les attributs régaliens du président de la République lui ont été confisqués en faveur d’un guide religieux qui a une tutelle absolue sur les trois  pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. 

          Le peuple allemand vouait une passion illimitée pour son führer et sa dévotion n’avait d’égale que sa soumission totale et volontaire. Il adorait son dieu vivant comme d’autres se prosternent devant leurs idoles. Ahmadinejad n’est pas aimé par les iraniens qui l’ont élu avec une majorité contestée de 62% des votants. Des grandes manifestations se sont d’ailleurs déroulées dans les jours qui ont suivi le scrutin et ce serait un euphémisme que de dire que le peuple ne l’a pas effectivement choisi.

          La Chancelier allemand avait les moyens économiques de sa politique grâce à la puissance industrielle de son pays et à la discipline rigoureuse d’une population qui lui vouait un respect religieux. Le chef de l’Etat iranien dirige un pays qui se déchire mais qui le déteste, qui regorge de pétrole mais qui n’est pas capable de le raffiner, qui a une économie dépendante des pays occidentaux mais qui souffre de certaines restrictions.

          Enfin Hitler avait montré qu’il voulait la guerre. Il s’y était préparé ouvertement et il l’a faite tandis qu’Ahmadinejad lambine, menace, tergiverse et se borne à abreuver son peuple d’incantations contre Israël.

          Bref, n’est pas Hitler qui veut.  

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    8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 20:44

    [Vendredi 07/05/2010 11:47]

     

     

     

     

    La menace nucléaire de l’Iran ne semble pas être prise au sérieux par la communauté internationale et les nouvelles sanctions qui devraient être imposées au régime des Ayatollahs restent, pour l’instant, plutôt théoriques.

     Cette situation inquiète sérieusement l’ambassadrice d’Israël à l’Onu Gabriella Shalev qui, dans une longue interview accordée au Jerusalem Post en anglais, a défendu les positions de son pays qui refuse de signer le Traité de non-prolifération et se concentre davantage sur les menaces que constitue Téhéran.

    Mme Shalev a poursuivi en estimant que l’année avait été difficile pour Israël, avec la participation du Liban au Conseil de Sécurité et le fameux  rapport Goldstone dans lequel Israël était accusé de « crimes de guerre » après son opération antiterroriste à Gaza.

    Mme Shalev a déclaré: « Ce qui nous menace à l’heure actuelle, et Israël et le Proche-Orient ne sont pas les seuls visés, c’est la course aux armements de l’Iran en vue de se procurer un potentiel nucléaire. Lorsque que le Proche-Orient sera totalement dénucléarisé et ne menacera plus Israël, on pourra rediscuter du Traité de non-prolifération ».

    Evoquant ensuite le conflit entre Israël et les Palestiniens, Mme Shalev a estimé que ces derniers commettraient une grave erreur en voulant proclamer unilatéralement la création de leur « Etat ». « Ce n’est que par des négociations bilatérales qu’il sera possible de parvenir à un accord et à une sorte de paix dans la région », a-t-elle estimé.  

    Elle a encore indiqué que « les USA étaient de bons alliés et étaient perçus à l’heure actuelle, même par les Palestiniens, comme un médiateur loyal ».   »Les contacts de proximité sont certainement le meilleur moyen d’inciter les Palestiniens à revenir à la table des négociations », a-t-elle encore estimé.

    L’ambassadrice d’Israël a également parlé de la tension croissante entre Israël et ses voisins du Nord, le Liban et la Syrie. Elle a précisé qu’on y voyait « les mains sales de l’Iran » qui, on le sait avec certitude, fournit au Hezbollah des armes qu’il fait transiter par la Syrie.

    Elle a ensuite qualifié « d’invraisemblable » le fait que le Liban, qui a dans son gouvernement des représentants du Hezbollah, puisse siéger au Conseil de Sécurité. Toutefois, en bonne diplomate, elle a écarté toute éventualité d’une troisième guerre avec le Liban, affirmant que personne ne la souhaitait aujourd’hui.

    « Le Proche-Orient est l’épicentre de nombreux conflits », a-t-elle encore indiqué, en précisant que l’Iran ne menaçait pas seulement Israël et constituait également un danger pour de nombreux pays arabes.


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    7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 14:03

    Gigantesques manœuvres navales iraniennes

     


    Alors que les manœuvres navales « Grand Messager 5 » se sont achevées récemment dans le Detroit d’Ormuz (Golfe Persique), la marine iranienne a entamé mercredi, au surlendemain du discours d’Ahmadinejad devant l’ONU, un nouvel exercice de grande envergure, baptisé « Velayat 89 ». « Des unités de combat, de logistique, de radar et d’équipements électroniques de la marine, ainsi que des missiles surface-surface, sous-marins et aériens seront utilisés dans l’exercice, soutenu par des avions de combat de l’armée de l’air », a précisé l’agence de presse officielle IRNA. Ces manœuvres se dérouleront en six phases sur une durée de 8 jours, et sur un périmètre de plusieurs centaines de milliers de kilomètres carrés. Le commandant de la Marine iranienne, Habibollah Sayyari, a déclaré « que ces exercices montrent que l’Iran est prêt à parer à n’importe quelle attaque, d’où qu’elle vienne ». Parallèlement aux exercices purement militaires, l’armée iranienne va tester des « opérations psychologiques », destinées à dissuader les pays voisins à attaquer l’Iran, ainsi que des exercices de combat sans moyens électroniques, au cas où les systèmes électroniques étaient anéantis par les ennemis en début de conflit. Ces deux exercices militaires rapprochés semblent indiquer qu’à Téhéran, on craint que « quelque chose » se prépare, mais sans savoir exactement à quel moment cela va éclater. Le régime iranien veut ainsi maintenir le niveau de préparation de ses armées à un niveau optimal.


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